Une personne… souffre pour eux,
et une étoile s’allume
dans le ciel !
Ils ne demandent rien à personne
Ils ne s’attachent à aucun lieu
Indifférents à la traque, à la chasse
Qu’on leur fait….!
Ils sont comme enveloppés dans une chrysalide
Oeuvrant, besognant, nourrissant leur famille,
Ils vivent de peu, de rien
Un toit mal jointoyé
Quelques planches qui les cachent
Leurs instants sont heureux, joyeux,
Mais furtifs !
Demain ne les verra plus dans ce lieu
Légers, sans bagages, ils sont repartis.
C’est leur quête, leur errance.
Un autre lieu sous leurs pas
Bientôt sera découvert
Attentifs, curieux, construisant
Les arbres leur feront une couronne
L’herbe douce caressera leurs pieds !
Mais si toi, passant ou voyageur
Voisins ou homme de coeur
Tu t’intéresses à eux
Leur regard s’illuminera
Une personne souffre pour eux, et une étoile s’allume
Dans le ciel
De leur cocon, ils sont prêts à sortir
Maladroits, perdus,
Leur monde n’est pas le nôtre
Leurs règles ne sont pas les vôtres
Leurs yeux ne voient pas les mêmes choses que nous !
Non !
Ils n’ont rien saisi.
Ils viennent d’un autre monde
Leur regard est lointain
Leurs gestes maladroits
A nos accommodements,
ils n’ont pas d’attention
Nos lois leur restent étrangères.
Ô toi qui passes, ne vois-tu pas
cette différence profonde qui les tient ?
Ne sauras-tu développer patience et accueil ?
Cet être est humain
Comme toi !
Ses gestes, son regard, sa foi et son coeur,
N’ont pas été,
« modelés » comme les tiens !