Le 5 février 2016,
Hors la Rue a pris connaissance avec intérêt des recommandations du Comité des Droits de l’Enfant quant à l’application par la France des principes édictés par la Convention Internationale des Droits de l’Enfant.Retour ligne automatique
Le constat est sévère et révèle sur de nombreux sujets l’insuffisance d’engagements pour la protection de tous les enfants.
Nous notons plus particulièrement que le Comité enjoint la France à mobiliser des moyens financiers et humains afin que les droits des enfants migrants et des enfants non accompagnés (ou mineurs isolés étrangers) soient réellement respectés. Les situations alarmantes observées à Mayotte, Calais ou Grande Synthe doivent entraîner une mobilisation pour tous les enfants étrangers en danger, sur tout le territoire.
Le Comité exprime en effet son inquiétude quant à la situations des enfants vivant avec leur famille dans des bidonvilles qui font l’objet d’une politique d’expulsions systématiques depuis plusieurs années qui ne font que renforcer la vulnérabilité des enfants et de leur famille.
Enfin, Hors la Rue note avec intérêt que le Comité des droits de l’enfant a relevé l’insuffisance des moyens dédiés à l’identification et à la protection des mineurs victimes de la traite des êtres humains, et notamment ceux contraints à commettre des délits.
Hors la Rue appelle donc les pouvoirs publics, tant au niveau national qu’au niveau local à prendre en compte les observations de ce comité d’experts et à faire respecter sur tout le territoire, en métropole et en outre-mer, les droits de tous les enfants, indépendamment de leur nationalité ou de la situation administrative de leurs parents.