Ce matin, mercredi 25 juillet 2018, le soleil s’est levé d’une sombre manière: le bidonville de Perigny (94) a été évacué par les forces de l’ordre venues en très grand nombre, à la demande de la Préfecture du Val-de-Marne. Au mépris de l’application des circulaires ministérielles qui prévoit un examen des situations des personnes, une évaluation/diagnostic social en vue de solutions pérennes.
Mais cela c’étaient les mots, les actes ont été tout autre : mise à la rue de familles avec des enfants en bas âge (1 semaine, 3 mois, etc) sans propositions d’hébergement. Pourtant des démarches étaient en cours pour trouver des solutions dignes et humaines, que vont-elles devenir ?
Les conséquences seront comme d’habitude dramatiques pour les familles, destruction de leurs biens, période d’errance, installation probable dans un nouveau bidonville et aggravation de la grande précarité, une solution de rêve ! La responsabilité en revient particulièrement à l’Etat et son représentant, le Préfet du Val-de-Marne, mais aussi au maire de Périgny et à la partie obscure et sombre des citoyen.n.e.s de Perigny, partie qui ne représente qu’une fraction haineuse du village, une autre, qui a soutenu les roms, étant chaleureuse et fraternelle.
Le Collectif Romeurope Centre 77, qui reste aux cotés des roms expulsés.
Pour le Collectif Romeurope Centre 77
Yves Terrenoire