Communiqué de presse
L’expulsion, le 23 juillet dernier, des habitants de l’ex-caserne Cardot à Marseille, a rejeté sur le trottoir 180 personnes, dont de très nombreux enfants. Une partie d’entre eux a trouvé refuge dans un square, au bout du bd de Plombières. Sans point d’eau, sans sanitaires, ils sont de plus constamment harcelés par la police.
La réquisition citoyenne, le 12 novembre 2012, de cette ancienne caserne avait permis à ces personnes pendant neuf mois de vivre à l’abri, d’avoir un foyer, de bénéficier d’un suivi médical pour tous et, enfin, pour les enfants d’aller à l’école dans leur quartier, comme n’importe quel autre écolier, montrant que leur intégration était possible.
Prochainement, d’autres bidonvilles à Marseille devraient être vidés de leurs occupants par la force publique, sans solutions alternatives d’hébergement, et c’est près d’un millier de personnes qui ont repris ou vont reprendre la vie d’errance de la rue, chassées sans répit ! Sur tous ces lieux, à Marseille, à Marignane…, le manque d’eau est catastrophique rendant les misérables conditions de vie matérielles et sanitaires encore aggravées par la canicule.lire la suite